Aider financièrement ses enfants et petit-enfants : tout savoir sur la donation
Vous ne savez pas quelles sont les possibilités, les contraintes, ce qu’il faut déclarer ou non ? On vous explique tout dans cet article !
Que vous en ayez déjà ouvert une ou pas, l’assurance-vie est un excellent moyen de placer son argent, y compris à la retraite ! Grâce à elle, vous pouvez financer vos projets, compléter votre retraite, et préparer votre succession. Tour d’horizon des meilleures façons d’utiliser son assurance-vie à la retraite.
Commençons par le commencement : une assurance-vie est un contrat d’épargne à moyen ou long terme. Son fonctionnement est assez simple : vous ouvrez un contrat grâce à un paiement initial. Puis, vous alimentez votre contrat avec des versements, réguliers ou non.
Contrairement aux idées reçues, l’argent déposé sur une assurance-vie n’est pas bloqué pendant les 8 années qui suivent l’ouverture du contrat. Ce qui est vrai, en revanche, c’est que les conditions pour récupérer votre argent seront plus avantageuses 8 ans après l’ouverture du contrat et le premier versement sur votre assurance-vie.
Il existe plusieurs types de contrats d’assurance-vie, dont deux principaux : le contrat monosupport et le contrat multisupport.
Dans le cadre d’un contrat monosupport, votre argent est investi dans des fonds en euros. Vous investissez sur un produit sans risques (par exemple, des obligations d’État). Le capital que vous avez investi dans votre assurance-vie monosupport est garanti et les intérêts gagnés chaque année sont acquis définitivement.
Les contrats monosupports sont parfaits pour ceux qui veulent investir sans prendre de risques.
Dans le cadre d’un contrat multisupport, votre argent est investi sur des fonds en euros sans risque et sur des produits boursiers, appelé unités de comptes. L’assureur ne garantit pas la valeur des unités de compte, mais uniquement leur nombre. Cela signifie que vous pouvez perdre de l’argent, mais que vous aurez toujours le même nombre d’unités de compte.
Les contrats multisupports sont des contrats plus risqués que les contrats monosupports : vous pouvez gagner plus d’argent avec une assurance-vie multisupport, mais également en perdre, ce qui n’est pas possible avec une assurance-vie monosupport.
Une assurance-vie a un fonctionnement assez simple :
Au bout de 8 ans, votre assurance-vie arrive à échéance. Dans ce cas, en fonction de votre contrat, vous pourrez :
On vous souhaite de vivre très très vieux, mais mieux vaut prévenir que guérir !
Lors de la souscription d’une assurance-vie, l’assureur demande de choisir un ou des bénéficiaires, qui récupéreront l’argent placé sur l’assurance-vie du souscripteur si le contrat est encore ouvert au moment de son décès.
L’argent que vous pouvez retirer à tout moment de votre assurance-vie vous permet de compléter votre pension de retraite et de mener vos projets à bout.
Perçu sous la forme d’un capital mensuel ou d’une rente à vie, comme dans le cas d’un viager libre ou occupé, l’argent placé sur une assurance-vie permet de vivre plus confortablement au quotidien, de s’offrir le voyage de ses rêves, ou de faire une donation.
L’assurance-vie est dite “hors succession” car vous pouvez désigner la ou les personnes de votre choix comme bénéficiaire, sans que cela impacte la réserve héréditaire (la partie de votre patrimoine qui est réservée à vos enfants si vous en avez).
En clair, cela signifie que vous pouvez désigner qui vous voulez comme bénéficiaire, même si cette personne ne fait pas partie de l’ordre successoral défini par la loi française. Vos bénéficiaires peuvent donc être vos enfants ou petits-enfants, mais également un concubin avec qui vous n’êtes pas marié, un ami… Sans que vos héritiers puissent réclamer la somme reçue par le bénéficiaire a posteriori !
La fiscalité de l’assurance-vie est très avantageuse, quelle que soit la manière dont l’argent est récupéré, par vous ou par vos bénéficiaires. Vous n’êtes taxé que sur les intérêts générés par l’épargne placée sur votre assurance-vie.
Comme nous vous le disions plus haut, vous pouvez récupérer l’argent placé sur votre assurance-vie à tout moment, même si votre assurance-vie a été ouverte moins de 8 ans auparavant : les fonds de votre assurance-vie ne sont jamais bloqués !
La fiscalité de votre assurance-vie diffère selon la date à laquelle vous avez versé des fonds sur votre assurance-vie.
Par défaut, les intérêts sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Mais certains contrats prévoient de remplacer le barème de l’impôt sur le revenu par un prélèvement forfaitaire libératoire équivalent à 35% pour les sommes placées pendant moins de 4 ans, et 15% pour les sommes placées 4 à 8 ans. À ce prélèvement forfaitaire obligatoire, il faut ajouter les prélèvements sociaux, soit 17,2% des intérêts.
En récupérant votre argent avant l’anniversaire des 8 ans de votre contrat d’assurance-vie, vous devez payer un impôt équivalent à 30% des intérêts générés par l’argent versé après le 27 septembre 2017.
Pour être exonéré d’impôts sur les intérêts de votre assurance-vie, vous devez être dans l’une de ces situations :
Lorsque vous récupérez l’argent placé sur votre assurance-vie au terme de la 8e année du contrat, vous bénéficiez d’une fiscalité particulièrement avantageuse. En effet, vous bénéficiez d’un abattement annuel de 4600€ si vous êtes le seul propriétaire de l’assurance-vie et de 9200 € si votre assurance-vie vous appartient à vous et à votre conjoint marié.
Les intérêts qui dépassent l’abattement annuel sont soumis à l’impôt sur le revenu ou, selon votre contrat, au prélèvement forfaitaire libératoire de 7,5 %, auquel il faut ajouter 17,2% de prélèvements sociaux.
Les intérêts qui dépassent l’abattement annuel sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 24,7% jusqu’à 150 000 € versés sur votre assurance-vie. Au-delà des ces 150 000€, les intérêts sont imposés à un prélèvement forfaitaire unique de 30%.
Lors de la signature de votre contrat d’assurance-vie, vous devez désigner un ou plusieurs bénéficiaires, qui recevront l’argent placé et les intérêts si vous décédez avant d’avoir retiré tout l’argent de votre assurance-vie.
Oui, vous avez bien lu : chaque bénéficiaire désigné dans votre contrat d’assurance-vie bénéficie d’un abattement fiscal de 152 200 € ! Et ce, quelle que soit votre relation, familiale ou pas.
Votre conjoint (époux ou partenaire de PACS) n’aura aucun droit de succession à payer sur votre assurance-vie, quelle que soit la somme placée.
Ce sera également le cas pour vos frères et sœurs s’ils remplissent les conditions suivantes :
Oui, c’est un peu compliqué ! On démèle tout ça :
Il n’est jamais trop tard pour ouvrir une assurance-vie ! Quel que soit votre âge, placer votre argent sur une assurance-vie est avantageux. Cela étant, si votre objectif est de compléter vos revenus, comme la fiscalité devient plus avantageuse au bout de 8 ans, nous vous conseillons d’ouvrir votre contrat le plus tôt possible.
Pour transmettre votre patrimoine à la personne de votre choix aussi, ouvrir une assurance-vie est très utile : ne vous privez pas !
Vous l’avez compris, il est plus intéressant de placer des sommes à moyen terme (8 ans minimum) sur votre assurance-vie. Ne placez donc pas toutes vos économies sur votre contrat d’assurance-vie, car vous pourriez vous retrouver en difficulté en cas de pépin. Veillez à toujours garder une épargne de précaution, dont vous déterminerez le montant en établissant votre budget.
Ensuite, pour réunir des sommes à placer sur votre assurance-vie, plusieurs options s’offrent à vous :
Je veux les clés pour une retraite dorée !
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