Mariage VS célibat : devriez-vous vous remarier (ou le rester) ?
Le mariage, autrefois essentiel, a perdu de son importance aujourd'hui : comparons les avantages du mariage et du célibat !
Plongeons dans un sujet qui touche de près beaucoup d'entre nous : l'obligation alimentaire. Ah, le doux parfum de la solidarité familiale ! Mais lorsque cela concerne les finances et le soutien des seniors en hébergement spécialisé, les discussions peuvent vite gêner, voire provoquer quelques dégâts dans les liens familiaux. Pas de panique ! Nous allons clarifier ensemble ce concept, qui, avouons-le, mérite un peu de lumière.
L’obligation alimentaire est non seulement un devoir moral, mais aussi un devoir légal encadré par le Code civil (articles 203 à 211). Le principe de l’obligation alimentaire est simple (et son nom est assez explicite) : les personnes qui font partie d’une même famille doivent subvenir aux besoins, notamment alimentaires (mais pas que !) d’un membre démuni.
Elle concerne toutes les personnes d’une même famille, en particulier parents et enfants, mais aussi grands-parents et petits-enfants et les conjoints mariés.
Généralement, les obligés alimentaires, sont aussi les invités de vos repas de famille : ça peut être les enfants, les petits-enfants, et même les gendres et belles-filles.
Ce devoir est réciproque : vos enfants vous doivent assistance dans vos vieux jours, mais pourront être déchargés de ce devoir si vous avez vous-mêmes manqué à vos devoirs en tant que parent.
Lorsque vous êtes mariés ou pacsé, votre conjoint vous doit (et vous lui devez) assistance et secours : c’est ce qu’on appelle le devoir de secours, lui aussi encadré par le Code civil dans son article 212.
Le devoir de secours du conjoint prime sur le devoir d’obligation alimentaire : c’est d’abord votre moitié qui devra vous venir en aide, puis vos enfants si celui-ci n’en est pas en capacité.
Lorsqu’on entre dans un établissement adapté (maison de retraite, EHPAD, accueil familial…), les coûts peuvent vite s'envoler. Le devoir de secours du conjoint et l'obligation alimentaire des descendants sont alors des filets de sécurité qui pourront vous éviter le casse-tête financier.
En effet, si vos besoins vous imposent de choisir l’une des options que nous venons de citer, mais que vos revenus sont insuffisants pour vous les rendre accessibles, les obligés alimentaires (notamment vos enfants, petits-enfants, et leurs conjoints respectifs) devront supporter ce coût avec ou pour vous.
Le calcul de l'obligation alimentaire est établi en fonction des revenus des obligés alimentaires et de leurs charges, mais aussi d’un taux de participation correspondant au degré de parenté qui lie l’obligé alimentaire et le proche ayant besoin d’aide. L'idée est de répartir équitablement la charge selon les revenus de chacun, et de répartir les responsabilités entre les différents membres de la famille.
Le taux de participation est fixé par barème dans chaque département. C’est donc à chaque conseil général que revient la charge de fixer le taux de participation en fonction du degré de parenté.
Très concrètement, pour connaître la somme dont est redevable l’obligé alimentaire, on applique ce calcul :
Obligation alimentaire du proche = (ressources du proche - charges du proche) x taux de participation en fonction du lien de parenté
Les sommes versées au titre de l'obligation alimentaire peuvent ouvrir droit à une réduction d'impôt. En effet, les sommes que vous versez à un proche pour l’aider à subvenir à ses besoins peuvent être retirés du revenu global imposable. Ceci est prévu à l'article 156 II. 2° du Code Général des Impôts (CGI).
Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seul(e) dans cette aventure. Il existe des aides, comme l'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) en établissement ou l'aide sociale à l'hébergement (ASH), qui peuvent alléger considérablement la facture.
L’ASH est versée par votre département de résidence, qui fixe aussi le montant de l’aide. En fonction de la méthode de calcul appliquée dans votre département de résidence, les sommes versées peuvent donc différer.
Par ailleurs, le département peut prendre en compte vos revenus, ceux de votre conjoint, partenaire ou concubin et ceux de vos obligés alimentaires pour déterminer si vous avez droit à l’aide, et combien vous pouvez obtenir.
Vous ne voulez pas avoir à faire appel à vos enfants et petits enfants pour financer votre séjour en établissement ? D’autres solutions peuvent vous permettre de financer votre nouveau nid douillet !
Si vous êtes propriétaire d’un logement (ou plusieurs !) vous pouvez vous en servir pour libérer du capital et améliorer votre trésorerie et vos revenus. Quelques pistes :
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