Le prêt familial
Une solution de financement entre proches
Laissez vos proches vous aider : le prêt familial vous permet de financer un projet en bénéficiant d'un prêt de la part d’un membre de votre famille.
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Définition et principes du prêt familial
Le prêt familial est une solution de financement entre membres d’une même famille sans passer par une banque. Il permet d’aider un proche à financer un projet, faire face à un imprévu ou faciliter l’accession à la propriété.
Contrairement aux prêts bancaires, il peut être sans intérêts ou à un taux préférentiel, ce qui le rend plus attractif pour l’emprunteur.
Toutefois, bien que fondé sur la confiance, un prêt familial doit être encadré par des règles claires pour éviter les malentendus. En dessous de 1 500 €, un accord oral peut suffire, mais au-delà, il est fortement recommandé de rédiger un contrat de prêt via le formulaire n°2062 ou une reconnaissance de dette précisant :
- Le montant prêté et la date de mise à disposition.
- Les modalités de remboursement (mensuelles, annuelles, en une seule fois).
- Le taux d’intérêt, s’il y en a un.
- Les éventuelles clauses spécifiques (report d’échéance, remboursement anticipé).
Pourquoi opter pour un prêt familial plutôt qu'un prêt bancaire ?
Le prêt familial offre plusieurs avantages qui le rendent plus attractif qu’un crédit bancaire classique.
- D’abord, il permet d’éviter les frais financiers, puisqu’il peut être accordé sans intérêts, contrairement aux prêts bancaires qui engendrent des coûts supplémentaires. Il est également plus flexible, puisque les modalités de remboursement peuvent être adaptées aux capacités de l’emprunteur.
- De plus, il n’implique aucun frais annexe, tels que les frais de dossier, l’assurance emprunteur ou les garanties exigées par les banques. A
- utre atout : sa rapidité, car il ne nécessite pas d’étude approfondie du dossier ni de validation formelle, ce qui permet d’obtenir les fonds plus vite.
- Enfin, il repose sur une relation de confiance et de solidarité, renforçant les liens familiaux tout en offrant un soutien financier sans passer par les circuits traditionnels.
Les règles à respecter pour un prêt familial légal
Faut-il rédiger un contrat de prêt familial ?
Un prêt entre proches repose sur la confiance, mais il est indispensable de formaliser l’accord par écrit. Un contrat de prêt ou une reconnaissance de dette protège à la fois l’emprunteur et le prêteur en précisant :
- Le montant prêté.
- Les modalités de remboursement (échéances, durée).
- Le taux d’intérêt appliqué, s’il y en a un.
- Les garanties éventuelles (hypothèque, caution).
Un acte notarié peut être envisagé pour sécuriser davantage l’accord, notamment lorsque le montant est élevé.
Reconnaissance de dette et prêt familial : quelles différences ?
Le prêt familial désigne le fait de prêter une somme d’argent à un proche, avec ou sans intérêt. Une reconnaissance de dette, quant à elle, est une preuve écrite où l’emprunteur s’engage officiellement à rembourser le montant reçu. Ce document est fortement recommandé dès 1 500 € et peut être manuscrit ou signé devant un notaire pour une meilleure protection légale.
Associer un contrat de prêt et une reconnaissance de dette est une bonne pratique pour garantir la sécurité du prêteur et de l’emprunteur.
Liste des obligations du prêteur et de l'emprunteur
Le prêteur doit :
- Rédiger un contrat écrit dès 1 500 € pour formaliser l’accord.
- Déclarer le prêt aux impôts si le montant dépasse 5 000 €.
- Respecter les modalités de remboursement définies.
- Ne pas appliquer un taux abusif, sous peine de requalification en prêt usuraire.
L’emprunteur doit :
- Respecter le calendrier de remboursement défini avec le prêteur.
- Signer une reconnaissance de dette en cas d’écrit.
- Informer le prêteur en cas de difficultés de remboursement.
- S’assurer du respect des obligations fiscales, notamment si le prêt est assorti d’intérêts.
Un prêt bien encadré protège les deux parties et garantit une transaction sereine !
Les conditions et modalités d’un prêt familial
Quel est le montant maximum d’un prêt familial ?
Bonne nouvelle : il n’existe pas de limite légale pour un prêt familial ! Vous pouvez prêter la somme que vous souhaitez à un proche, à condition de respecter certaines formalités. Toutefois, un prêt important attire l’attention de l’administration fiscale, surtout s’il est disproportionné par rapport à votre patrimoine.
Quelles sont les durées et modalités de remboursement ?
Un prêt familial offre une grande flexibilité par rapport aux prêts bancaires. La durée de remboursement dépend de l’accord entre les parties et peut aller de quelques mois à plusieurs années.
Les modalités doivent être clairement définies pour éviter tout malentendu :
- Remboursement en une seule fois ou via échéances régulières (mensuelles, trimestrielles, annuelles).
- Possibilité de report d’échéances en cas de difficultés financières, à condition de l’avoir prévu dans le contrat.
- Taux d’intérêt : il doit être raisonnable pour éviter une requalification en prêt usuraire par l’administration fiscale.
Un document écrit est toujours conseillé pour préciser ces conditions et garantir une transaction sécurisée.
Prêt familial avec ou sans intérêts : quelles différences ?
Un prêt avec intérêts, bien que plus encadré, peut être une solution pour formaliser l’engagement. Il permet au prêteur de protéger son capital et d'éviter les contestations fiscales. Toutefois, le taux d’intérêt doit rester raisonnable pour ne pas être considéré comme abusif.
Quelle que soit l’option choisie, il est indispensable de rédiger un contrat mentionnant clairement les conditions afin d’éviter toute ambiguïté.
Doit-on faire appel à un notaire pour un prêt familial ?
Bien que non obligatoire, passer par un notaire peut apporter une sécurité juridique supplémentaire, notamment pour les prêts de montants élevés ou de longue durée.
Faire authentifier le prêt devant un notaire permet de :
- Éviter tout litige en établissant un acte officiel reconnu juridiquement.
- Faciliter le recouvrement en cas de non-remboursement : un acte notarié a une valeur probante plus forte qu’un simple contrat privé.
- Clarifier la transmission patrimoniale, surtout si le prêt est consenti à un membre de la famille qui pourrait hériter par la suite.
Si le prêt concerne une somme importante ou un projet immobilier, il est donc recommandé de consulter un notaire pour officialiser l’accord et garantir une transaction sereine.
Prêt familial et transmission de patrimoine
Le prêt familial dans le cadre d’une succession
Un prêt familial peut avoir des implications importantes lors d’une succession. Si un parent prête de l’argent à un enfant ou à un proche, il est essentiel de formaliser cet accord par écrit. Sans preuve, ce prêt pourrait être considéré comme une avance sur héritage et réintégré dans la succession au moment du partage des biens.
Pour éviter tout litige entre héritiers, le mieux est de rédiger un contrat de prêt ou une reconnaissance de dette. Ce document atteste que la somme prêtée devra être remboursée et ne constitue pas un don déguisé. En cas de décès du prêteur, les héritiers pourront ainsi distinguer clairement ce qui relève du prêt et ce qui doit être inclus dans l’héritage.
Si le prêt n’est pas remboursé avant le décès du prêteur, il fait partie de la succession. Il peut alors être traité de différentes manières : être annulé, compensé par la part successorale de l’emprunteur, ou encore dû aux autres héritiers. Pour éviter toute ambiguïté, il est toujours judicieux d’anticiper et d’aborder cette question avec un notaire.
Anticiper la transmission de son patrimoine passe aussi par une bonne gestion des prêts familiaux. Une démarche essentielle pour préserver l’équilibre familial et éviter tout conflit futur.
Que se passe-t-il en cas de décès de l’emprunteur ou du prêteur ?
Lorsqu’un prêt familial est en cours et que l’un des deux protagonistes disparaît, la situation peut vite devenir délicate. Que vous soyez emprunteur ou prêteur, il est essentiel d’anticiper pour éviter les mauvaises surprises.
- Si l’emprunteur décède, la dette ne s’efface pas pour autant. Elle est intégrée à sa succession et revient aux héritiers, qui devront la rembourser selon les modalités initialement prévues.
- En cas de décès du prêteur, plusieurs scénarios sont possibles. Si le prêt est clairement enregistré (contrat écrit), les héritiers du prêteur deviennent alors ses créanciers et peuvent exiger le remboursement de la somme due. À défaut d’un cadre juridique précis, les autres héritiers pourraient contester son existence et créer des tensions familiales.
Un conseil : pour éviter toute ambiguïté, mieux vaut anticiper ces situations avec un écrit formel et, si possible, une consultation notariale. Un prêt familial bien encadré assure sérénité et protection pour toutes les parties concernées.
Prêt familial non remboursé : peut-il être requalifié en donation ?
Si un prêt familial n'est pas remboursé, l’administration fiscale peut y voir un don déguisé. Cela signifie que, faute de matières suffisantes sur l’intention réelle des parties, le fisc risque de le considérer comme une donation soumise aux droits de donation.
Pour éviter cette requalification, il est primordial d’avoir un contrat de prêt en bonne et due forme : reconnaissance de dette ou acte notarié. Ce document doit préciser le montant, les modalités de remboursement et, si applicable, le taux d’intérêt.
Autre point à surveiller : l’absence de remboursements pendant une longue période. Cela peut éveiller les soupçons de l’administration fiscale, notamment si aucun paiement n’a été effectué et qu’aucune procédure de recouvrement n’a été engagée par le prêteur.
En cas de litige avec le fisc, il faudra prouver qu’il s’agissait bien d’un prêt et non d’un don. Pour cela, conservez toutes les traces de versements et correspondances liées au prêt. Une bonne anticipation permet d’éviter des redressements fiscaux parfois lourds !
Liste des erreurs à éviter avec un prêt familial
Les conséquences d’un accord verbal non formalisé
Un accord verbal sur un prêt familial peut sembler suffisant lorsqu’il existe une relation de confiance. Pourtant, sans document écrit, les risques sont bien réels. D’abord, en cas de désaccord sur le remboursement, comment prouver l’existence du prêt ? Sans reconnaissance de dette, l’emprunteur peut contester l’obligation de remboursement, plaçant le prêteur dans une impasse.
Un risque concerne la transmission patrimoniale. En cas de décès du prêteur ou de l’emprunteur, un accord oral peut semer la discorde entre les héritiers. Sans preuve écrite, certains pourraient considérer la somme prêtée comme une avance sur héritage, générant des conflits familiaux.
Pour éviter ces désagréments, mieux vaut formaliser les choses dès le départ. Un contrat de prêt ou une reconnaissance de dette permet de protéger les deux parties et d’emprunter ou de prêter en toute sérénité. Un simple écrit peut éviter bien des tracas !
Les risques fiscaux d’un prêt familial mal déclaré
En cas de litige ou de contrôle fiscal, comment prouver qu’il s’agissait bien d’un prêt et non d’une donation ? Sans écrit (contrat de prêt ou reconnaissance de dette), difficile d’apporter la preuve du remboursement prévu.
Résultat : l’administration pourrait réclamer des taxes supplémentaires, voire appliquer des pénalités.
Ne pas formaliser l’accord peut aussi poser problème en cas de succession. Si le prêteur décède, un prêt non déclaré pourrait être intégré à l’héritage et semer la zizanie entre les héritiers. Autant éviter les conflits familiaux en mettant tout noir sur blanc dès le départ !
Les erreurs qui peuvent entraîner une requalification en donation
Un prêt familial mal encadré peut être considéré par l’administration fiscale comme un don déguisé, avec des conséquences financières non négligeables. Pour éviter cette mauvaise surprise, certaines erreurs sont à proscrire.
Chez Skarlett, nous accompagnons les seniors dans leurs démarches financières et patrimoniales.
Pour allez plus loin
On répond à vos questions
Quelles sont les règles fiscales à respecter pour un prêt familial ?
Un prêt familial doit être déclaré si le montant dépasse 5 000 € (formulaire n°2062). De plus, si le taux d’intérêt appliqué est trop bas ou absent, il peut être requalifié en donation, avec des implications fiscales supplémentaires. Il est essentiel de respecter les plafonds des droits de donation pour éviter des frais imprévus.
Faut-il obligatoirement établir un contrat écrit pour un prêt familial ?
Bien que la loi ne l'exige pas systématiquement pour des montants faibles, il est vivement recommandé d'établir un contrat écrit, surtout si le montant est élevé. Cela permet de clarifier les modalités de remboursement, les taux d’intérêt (s'il y en a) et de protéger les deux parties en cas de litige.
Quel est le montant maximal que l’on peut prêter sans que le prêt familial soit requalifié en donation ?
Si le prêt est sans intérêt ou à un taux trop bas, il pourrait être requalifié en donation par l’administration fiscale. En outre, les prêts entre parents et enfants, s’ils excèdent certains montants, peuvent aussi être considérés comme des donations. Par exemple, le montant maximum pour un prêt sans formalité fiscale entre parents et enfants est de 31 865 € pour 2025.
Comment déterminer un taux d’intérêt raisonnable pour un prêt familial ?
Il est important de ne pas appliquer un taux trop faible, car l’administration fiscale pourrait le requalifier en donation. Il faut se référer au "taux de prêt à taux zéro" (ou "taux bonifié"), qui est réévalué chaque année par les autorités fiscales et sert de base pour déterminer un taux acceptable. Ce taux est souvent bien inférieur à celui des banques, mais il est suffisant pour éviter la requalification en donation.
Que faire si le prêt familial n'est pas remboursé ?
Si l’emprunteur ne rembourse pas, le créancier peut engager une procédure de recouvrement. Toutefois, pour que la créance soit valable, le prêt doit être formalisé par un contrat écrit. Si le contrat n’est pas respecté, le prêteur peut demander un remboursement via les voies légales, mais cela peut entraîner des tensions familiales. Il est conseillé d’aborder les questions de remboursement en toute transparence pour éviter des conflits.