Aider financièrement ses enfants et petit-enfants : tout savoir sur la donation
Vous ne savez pas quelles sont les possibilités, les contraintes, ce qu’il faut déclarer ou non ? On vous explique tout dans cet article !
Entre amis, entre cousins, ou même entre voisins : de plus en plus de retraités en quête d’ailleurs décident d’acheter une résidence secondaire à plusieurs. Et après tout, pourquoi pas ? Acheter à plusieurs est une excellente façon d’acheter un bien mieux situé ou plus grand, même sans prêt immobilier. Vous pouvez alors profiter de votre retraite pour vivre ailleurs quelques mois de l’année ou accueillir enfants et petits-enfants pendant les vacances. Tour d’horizon des avantages de cette solution, mais aussi de tous les éléments à prendre en compte avant de se lancer.
Le premier frein pour n’importe quel acquéreur de résidence secondaire : trouver les fonds nécessaires à son achat. Un problème d’autant plus vrai à la retraite, parce que les banques commencent à regarder les demandes de prêt d’un air anxieux.
En achetant à plusieurs, vous augmentez mathématiquement les fonds disponibles, puisque chacun vient avec son apport. Alors qu’avec vous 100 000 €, vous ne pouviez pas rêver de cette petite maison à la mer ou à la montagne… Lorsque vous vous réunissez avec des amis, tout de suite, le projet devient plus facilement réalisable !
Autre frein majeur à l’acquisition d’une résidence secondaire : les charges qui viennent avec votre petit coin de paradis ! Vous payez déjà la taxe foncière de votre résidence principale, et vous n’avez surtout pas envie de devoir en régler une seconde chaque année ? En achetant à plusieurs, vous divisez votre taxe foncière par le nombre de propriétaires. Ce n’est pas rien, mais c’est déjà beaucoup moins !
Vous connaissez vos amis sur le bout des doigts : vous avez l’habitude de partir ensemble en voyage, vous vous fréquentez depuis des années, et vous savez que vos relations sont au beau fixe depuis des années. Mais même avec tout ça, on vous conseille d’adopter quelques bons réflexes quand vous décidez d’acheter en groupe. D’abord, parce qu’il faut que le bien corresponde aux envies de tous. Ensuite, parce qu’acheter ensemble, ce n’est pas comme louer une maison de vacances partagée une semaine par an !
Ça semble évident, n'est-ce pas ? C’est même une question tellement évidente... Que l’on ne se la pose pas toujours assez !
Lorsque le projet devient sérieux, prenez le temps de discuter avec vos amis de ce qu’ils attendent vraiment de cet achat. Et n’oubliez pas de vous poser cette question aussi !
Voulez-vous un repaire pour retrouver vos amis régulièrement et aller profiter ensemble de votre maison secondaire commune ? Ou, à l’inverse, voyez-vous cet achat comme une sorte de garde partagée du bien, où chacun pourra vivre comme il le souhaite en l’absence des autres propriétaires ? Voulez-vous en faire une maison familiale capable d’accueillir plusieurs familles et plusieurs générations en même temps ? Ou plutôt un petit coin au calme, loin du quotidien ?
Aucune de ces idées n’est meilleure que l’autre : ce qui compte, c’est surtout de prévoir les envies et les attentes de chacun pour que personne ne soit déçu. Parce que si vous voulez un grand dortoir pour accueillir vos 7 petits-enfants, alors que vos amis imaginent plutôt un havre de paix et de détente entre amis… Vous risquez d’avoir rapidement un petit problème !
Prenez en compte les contraintes de chacun quand vous choisissez la localisation du bien. Et cela inclut les contraintes qui pourraient prendre de plus en plus de place dans les années à venir. Par exemple, acheter une maison de village sur trois étages n’est peut-être pas idéal si une partie des propriétaires a chroniquement mal au dos.
Prenez également en compte les besoins du quotidien : avez-vous accès aux soins médicaux dont vous avez besoin ? Pouvez-vous faire des courses sans avoir à conduire une heure avant de trouver la première boulangerie ?
C’est le moyen le plus simple et le plus efficace d’être certain que le partage du bien est équitable, et surtout qu’il n’y aura pas d’impair dans l’organisation ! Sans calendrier d’occupation, vous risquez d’avoir quelques surprises quand vous arriverez… dans une maison déjà pleine !
Ça tombe sous le sens, mais là aussi, ça vaut le coup de bien y réfléchir avant de se lancer. Vous connaissez vous amis, vous avez l’habitude de partir en vacances ensemble, vous savez que vous avez les mêmes habitudes… Tant mieux ! Mais en fonction de l’utilisation que chacun fera de la résidence secondaire commune, d’autres personnes pourront séjourner dans le logement. Dans ce cas, mieux vaut prévenir que guérir : de règles de vie commune sur le ménage, le rangement, l’entretien du jardin… Ce qui vous évitera certainement quelques déconvenues.
Lorsque vous achetez à plusieurs, vous avez deux grandes options : acheter en indivision ou créer une société civile immobilière (SCI). Chacune de ces solutions a des avantages et des inconvénients, que vous devez connaître avant de faire votre choix.
L’indivision est en quelque sorte le système “par défaut” lorsqu’on achète à plusieurs. Dans le cas de l’indivision, plusieurs propriétaires possèdent un même bien sans qu’il y ait de division matérielle.
On peut établir une division égale ou inégale, notamment si certains propriétaires disposent d’un apport plus important pour l’achat du bien.
L’indivision est la manière la plus simple et la moins onéreuse d’acheter, parce qu’elle ne nécessite pas de frais d’enregistrement, contrairement à la SCI.
En indivision, les décisions relatives au bien sont prises à la majorité des 2/3, voire à l’unanimité lorsqu’il s’agit de vendre. L’indivision est donc moins protectrice, car il peut devenir compliqué de prendre des décisions en cas de désaccord.
La société civile immobilière est une structure juridique. Le principe est simple : c’est la SCI qui détient le bien, et chacun des propriétaires détient des parts dans la SCI. Ces parts sont proportionnelles à l’apport de chacun. Chaque personne qui détient des parts de la SCI a le statut d’associé.
Lors de la création de la SCI, il faut accomplir tout un ensemble de formalités administratives pour créer la société. Il faudra par exemple rédiger les statuts qui fixent un ensemble de règles de fonctionnement et encadrent la prise de décision. Le fonctionnement et la prise de décision sont donc organisés à l’avance, ce qui rend la gestion du bien plus simple en cas de désaccord entre les propriétaires.
Je veux les clés pour une retraite dorée !
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