Faites vous rembourser vos séances zen par votre mutuelle

Homéopathie, chiropractie, étiopathie, ostéopathie, acupuncture, hypnose, acupuncture, sophrologie... Ces pratiques, souvent regroupées sous le terme de pratiques de soins non-conventionnelles (PSNC), sont aussi connues sous les noms de médecines douces, alternatives ou complémentaires.

Ce qui les différencie, c’est leur approche différente de la santé. Si la médecine traditionnelle privilégie souvent les traitements médicamenteux, la médecine douce s’intéresse au patient dans sa globalité.

• Par exemple, l’acupuncture, issue de la médecine traditionnelle chinoise, est pratiqué avec de fines aiguilles pour stimuler des points spécifiques du corps. L’acupuncture a des effets bénéfiques pour le traitement des douleurs chroniques ou des nausées et vomissements (en période postopératoire, liés à la grossesse ou provoqués par une chimiothérapie anticancéreuse).

Que retrouve-t-on dans la médecine douce ?

• Acupuncture : Issues de la médecine traditionnelle chinoise, cette technique thérapeutique relie les symptômes d'une maladie à des déséquilibres dans la circulation de l'énergie vitale dans le corps. Elle utilise de fines aiguilles insérées sur divers "points d'acupuncture" pour stimuler cette énergie.
• Auriculothérapie : Souvent comparée à l'acupuncture, elle exploite la connexion entre le système nerveux et l'oreille pour apaiser divers troubles, tels que les douleurs, les addictions (comme le tabagisme), ou le stress.
• Chiropraxie : Équivalente à l'ostéopathie, cette pratique consiste en des manipulations précises du bassin et de la colonne vertébrale pour corriger les dysfonctionnements corporels.
• Cryothérapie : Utilisée pour réduire le temps de récupération après des efforts intenses ou atténuer des douleurs, cette méthode expose le corps à des températures extrêmes pour favoriser l'élimination des toxines et soulager certaines pathologies.
• Diététique : Cette science se concentre sur l'hygiène alimentaire, aidant le patient à retrouver un équilibre nutritionnel.
• Éthiopatie : Cette pratique se concentre sur l'analyse des relations entre les différentes structures du corps et leur influence sur la santé. L'éthiopathe utilise des techniques manuelles pour identifier et traiter les dysfonctionnements, en se basant sur la notion de globalité et d'interconnexion entre les systèmes du corps. Cette approche vise à rétablir l'équilibre et favoriser l'auto-guérison.
• Nutrition : Elle étudie les maladies métaboliques influençant l'alimentation, comme les troubles alimentaires (hyperphagie, anorexie) ou des pathologies telles que le diabète et l'obésité, tout en accompagnant l'adoption de nouvelles habitudes alimentaires.
• Homéopathie : Basée sur l'idée que le corps a la capacité de se guérir, cette approche stimule le système immunitaire à travers des substances très diluées qui provoquent des symptômes similaires à ceux à traiter.
• Ostéopathie : Cette méthode repose sur des manipulations variées (étirements, palpations, pressions douces) pour écouter les différents systèmes de l'organisme (nerveux, digestif, circulatoire, etc.) et identifier l'origine d'un dysfonctionnement à corriger.
• Naturothérapie : Cette médecine alternative traditionnelle analyse les faiblesses internes de l'organisme afin de proposer des solutions naturelles aux causes de mal-être.
• Pédicurie : Cette discipline se concentre sur l'hygiène des pieds, traitant principalement les troubles épidermiques et de l’ongle, tandis que la podologie étudie les déformations et pathologies du pied ainsi que les troubles posturaux.
• Phytothérapie : Fondée sur l'utilisation des principes actifs des plantes, elle recourt aux tisanes, gélules et huiles essentielles, tant en prévention qu'en traitement.
• Psychologie : Cette discipline vaste analyse le langage, le comportement et le raisonnement. Par des échanges (entretiens), le psychologue cherche à comprendre et accompagner son patient.
• Sexologie : Elle examine la sexualité humaine dans son ensemble, en analysant les comportements ainsi que les troubles physiques et physiologiques.
• Sophrologie : Technique visant à restaurer le bien-être en agissant sur le corps et l'esprit, elle combine respiration, imagerie mentale et décontraction musculaire.

Vous l’avez sans doute compris : la médecine douce offre une multitude de possibilités pour améliorer votre qualité de vie.

Souscrire une mutuelle santé est une excellente idée pour obtenir un remboursement des frais liés aux médecines douces car ce n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale. De plus en plus de complémentaires santé proposent des garanties spécifiques pour ces pratiques alternatives, ce qui permet d’accéder à des soins sans faire exploser son budget santé.

Chaque complémentaire santé décide librement des pratiques qu'elle couvre dans ses garanties. En général, vous pouvez compter sur le remboursement des séances d’ostéopathie, d’acupuncture et de diététique qui sont souvent les plus populaires.

Mais pour savoir ce qui est pris en charge, l'assuré peut consulter les Conditions Générales de son contrat. Et s’il a encore un doute, un petit coup de fil à son conseiller lui permettra de vérifier si le traitement qu’il envisage est bien remboursé.

Dans cet article, nous vous donnons les clés pour comparer les différentes offres et trouver celle qui vous correspond le mieux, au juste prix

Il existe deux principales modalités de remboursement qui peuvent varier d’une mutuelle à l’autre.

• La première option consiste à rembourser par séance, avec une somme fixe allouée pour chaque consultation, et un nombre de séances limité par an. C'est idéal si vous souhaitez essayer les thérapies alternatives sans trop d’engagement.
• La deuxième option, plus flexible, repose sur un forfait annuel. Ainsi, si votre mutuelle couvre jusqu’à 150 € par an, vous pouvez utiliser ce montant comme bon vous semble. Imaginez-vous vous rendre à trois séances d’ostéopathie à 60 € chacune, et à la fin de l’année, avoir encore un peu de budget pour un dernier coup de pouce bien-être. Qui a dit qu'on ne pouvait pas se faire plaisir tout en prenant soin de soi ?

Si vous envisagez une cure thermale, sachez qu'elle peut être remboursée par la Sécurité sociale, mais sous certaines conditions.

Pour en bénéficier, il vous faudra une prescription de votre médecin traitant, ainsi qu'un accord de prise en charge de la Sécurité sociale. Cela signifie que votre cure doit être justifiée par une affection ou une pathologie figurant sur la liste des 12 orientations thérapeutiques acceptées, qui incluent :

• Les affections des muqueuses bucco-linguales,
• Les troubles digestifs et maladies métaboliques,
• Les maladies psychosomatiques,
• Les troubles urinaires et maladies métaboliques,
• Les problèmes dermatologiques,
• Les affections gynécologiques,
• Les maladies cardio-artérielles,
• Les troubles neurologiques,
• La phlébologie,
• La rhumatologie,
• Les troubles du développement chez l’enfant,
• Les maladies des voies respiratoires.

Il est également nécessaire que l’établissement thermal soit agréé et conventionné par l’Assurance maladie.

Si toutes ces conditions sont remplies, votre dossier est validé et vous pouvez obtenir le remboursement par votre complémentaire santé des éléments suivants :

• Le forfait de surveillance médicale : remboursé à 70% du tarif de base, hors dépassements d’honoraires.
• Le forfait thermal : qui couvre les soins prodigués pendant votre cure, à hauteur de 65% d’un tarif forfaitaire conventionnel, qui varie selon l’orientation thérapeutique de votre cure.
• Les frais annexes : tels que l'hébergement, le transport et les indemnités journalières, qui peuvent être remboursés en fonction de votre niveau de ressources.

Attention, ne confondez pas thermalisme et thalassothérapie ! La thalassothérapie se concentre sur des prestations préventives et de bien-être et n’est pas remboursée par l’Assurance maladie. En revanche, la cure thermale, prescrite pour traiter une maladie chronique, bénéficie d'une prise en charge.

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Les bénéfices sont nombreux. D'abord, vous faites des économies sur vos soins grâce au remboursement de vos séance, ce qui est toujours appréciable. Plus besoin de choisir entre votre bien-être et un petit plaisir personnel.

Ensuite, ces médecines douces, aussi appelées thérapies alternative, encouragent une démarche préventive pour votre santé, car il vaut mieux prévenir que guérir. En les intégrant à votre routine, vous pourriez même découvrir de nouvelles passions comme la méditation.

Enfin, ces soins viennent en complément de votre suivi médical classique, offrant une approche globale de votre santé. La médecine douce est une alternative précieuse à la médecine traditionnelle, et avoir une mutuelle qui couvre ces pratiques peut vraiment faire la différence. Alors, qu’attendez-vous pour demander un devis ?