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Comprendre les frais de notaire : Définition et composition

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La rédaction de SkarlettPublication: 4 mars 2025Modification: 4 mars 2025

Les frais de notaire sont un passage obligé lors d’un achat immobilier et peuvent peser sur votre budget. Mieux les comprendre permet d’anticiper leur coût et d’optimiser votre investissement. Découvrez leur composition, les méthodes de calcul et les moyens de les réduire. Préparez sereinement votre projet en maîtrisant ces frais incontournables.

Comprendre les frais de notaire : Définition et composition

Comprendre les frais de notaire : Définition et composition

Les frais de notaire sont une étape incontournable lors de l’achat d’un bien immobilier. Ils représentent un coût non négligeable qui peut surprendre si l’on ne s’y prépare pas. Ce guide explique en détail leur composition, les méthodes de calcul et les moyens d’optimiser ces frais. Vous découvrirez également à quel moment ils doivent être réglés et comment anticiper leur montant pour sécuriser votre projet immobilier.

Que comprennent les frais de notaire ?

Les frais de notaire ne sont pas seulement la rémunération du notaire. Ils comprennent principalement trois éléments :

  • Les droits et taxes : Ils constituent la majeure partie des frais de notaire et sont reversés à l'État et aux collectivités locales. Il s'agit essentiellement des droits de mutation, aussi appelés droits d'enregistrement.
  • Les débours : Ce sont les frais avancés par le notaire pour votre compte afin de s’acquitter des différentes démarches administratives (cadastre, géomètre, documents d’urbanisme, etc.).
  • Les émoluments : Il s’agit de la rémunération proprement dite du notaire, réglementée par l'État et proportionnelle au prix du bien immobilier.

En moyenne, ces frais représentent entre 7 % et 8 % du prix d'achat pour un bien ancien et environ 2 % à 3 % pour un logement neuf.

Les droits de mutation : la part des taxes et impôts

Lors de l’achat d’un bien immobilier, une portion significative des frais de notaire est constituée par les droits de mutation. Ces taxes, aussi appelées droits d’enregistrement, sont perçues par l’État et les collectivités locales. Elles varient en fonction de la nature du bien et du département où il se situe.

Dans l’ancien, les droits de mutation représentent environ 5,80 % à 5,81 % du prix de vente dans la plupart des départements français. En revanche, pour un bien neuf, ces droits sont considérablement réduits et s’élèvent à environ 0,715 % du prix d’acquisition (source : Service Public).

Ces montants comprennent plusieurs composantes :

  • La taxe départementale : Généralement fixée à 4,50 % du prix de vente dans la majorité des départements.
  • La taxe communale : Ajoutant environ 1,20 % du prix du bien.
  • La contribution de sécurité immobilière : Une taxe fixe équivalente à 0,10 % du montant total.

Bonne nouvelle : Dans certains cas, des exonérations ou des réductions peuvent s’appliquer, notamment pour l’achat d’un bien neuf ou sous certaines conditions liées à la zone d’investissement.

Les émoluments du notaire : Sa rémunération réglementée

Les émoluments du notaire correspondent à sa rémunération pour l’acte de vente et d’autres prestations encadrées par la loi.

Bonne nouvelle : ces tarifs sont strictement réglementés par l’État. Vous n’avez donc pas de mauvaise surprise, tout est défini à l’avance en fonction du prix du bien. Ils sont calculés selon un barème dégressif appliqué en fonction des tranches du prix d’achat.

Voici le barème applicable depuis le 1er janvier 2021 :

Tranche du prix du bienTaux applicable
De 0 à 6 500 €3,870 %
De 6 501 à 17 000 €1,596 %
De 17 001 à 60 000 €1,064 %
Au-delà de 60 000 €0,799 %

Ces émoluments sont donc proportionnels au prix du bien, mais leur caractère dégressif permet d’alléger le coût final pour les transactions les plus importantes. Rassurez-vous, ils sont inclus dans les frais de notaire annoncés au moment de la transaction.

Les frais annexes et débours : Les coûts supplémentaires à prévoir

Lorsque vous achetez un bien immobilier, les frais annexes et les débours viennent s’ajouter aux frais de notaire. Ces coûts, souvent sous-estimés, peuvent rapidement alourdir votre budget si vous ne les anticipez pas. Mais alors, de quoi parle-t-on exactement ?

Les débours désignent les sommes avancées par le notaire pour réaliser diverses démarches administratives indispensables à l’acquisition.

Cela inclut :

  • Les frais de demande de documents d’urbanisme et cadastraux.
  • Les frais de publication de l’acte de vente au service de la publicité foncière.
  • Les frais liés aux interventions éventuelles de géomètres ou d’experts.

En parallèle, d’autres frais annexes peuvent se greffer à votre projet :

Les frais de dossier si vous souscrivez un prêt immobilier. Le coût d’une hypothèque ou d’une caution en cas de financement. Les frais de syndic si vous achetez un bien en copropriété.

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Comment se calcule le montant des frais de notaire ?

Lorsque vous achetez un bien immobilier, les frais de notaire diffèrent considérablement selon qu’il s’agisse d’un logement ancien ou neuf. Cette distinction est essentielle pour anticiper correctement votre budget.

Dans l’immobilier ancien, les frais de notaire s’élèvent en moyenne entre 7 % et 8 % du prix d’achat. Pourquoi un tel montant ? Principalement à cause des droits de mutation, qui représentent la majeure partie des taxes perçues par l’État et les collectivités locales.

En revanche, pour un bien neuf, ces frais sont bien plus légers : ils oscillent généralement entre 2 % et 3 %. Cette différence s’explique par une taxation plus favorable : au lieu des droits de mutation classiques, seuls des frais réduits de publicité foncière s’appliquent, fixés à environ 0,715 % du prix du bien (source : Service Public).

Taux appliqués selon le type de bien

Lors d'un achat immobilier, les frais de notaire varient selon le type de bien concerné. Que vous achetiez un logement ancien, un bien neuf ou un terrain, chaque catégorie possède un taux différent. Voici un tableau récapitulatif des taux appliqués :

Type de bienTaux moyen des frais de notaire
Bien ancienEntre 7 % et 8 % du prix d'achat
Bien neufEnviron 2 % à 3 % du prix d'achat
Terrain à bâtirEntre 7 % et 8 % du prix d'achat

Pour un bien ancien, la part principale des frais est composée des droits de mutation, qui s'élèvent à environ 5,80 % du prix du bien dans la plupart des départements. En revanche, les frais pour un bien neuf sont bien moindres puisque les droits de mutation y sont réduits à 0,715 %.

Exemple de calcul pour un bien immobilier

Vous souhaitez acheter un bien immobilier et vous vous demandez combien prévoir pour les frais de notaire ? Prenons un exemple concret pour mieux comprendre.

Imaginons que vous achetiez un appartement ancien au prix de 200 000 €. Les frais de notaire sont en moyenne de 7 % à 8 % pour un bien ancien. En appliquant un taux médian de 7,5 %, voici une estimation des coûts :

ÉlémentsMontant estimé
Droits de mutation (environ 5,80 % du prix)11 600 €
Émoluments du notaire (barème réglementé)1 500 €
Débours (frais administratifs)800 €
Contribution de sécurité immobilière (0,10 % du prix)200 €
Total estimé des frais de notaire15 100 €

Dans ce cas, le coût total de l’acquisition revient donc à 215 100 €. À noter que si vous achetez un bien neuf, ce montant serait bien plus faible, avoisinant seulement 4 000 € à 6 000 €.

Le rôle de la valeur du bien dans le calcul des frais

La valeur du bien immobilier est un élément central dans le calcul des frais de notaire. Plus le prix d'achat est élevé, plus les frais associés augmentent, car plusieurs composantes des frais de notaire sont proportionnelles au coût du bien.

Les droits de mutation, qui constituent la part la plus conséquente des frais, sont calculés en pourcentage du prix d'acquisition. Par exemple, pour un bien ancien, ils s’élèvent en moyenne à 5,80 % du montant total. Plus la valeur du bien est importante, plus le montant des taxes et impôts dus à l’État et aux collectivités locales sera élevé.

Les émoluments du notaire suivent également une logique proportionnelle, bien qu'ils aient un barème dégressif. Cela signifie que le taux appliqué est plus faible sur les tranches de prix les plus élevées, ce qui permet de limiter l’impact sur les transactions les plus importantes. Ainsi, pour un bien à fort prix, le montant absolu des honoraires du notaire augmente, mais le taux appliqué diminue légèrement.

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Quand et comment payer les frais de notaire ?

Le paiement des frais de notaire intervient à une étape clé du processus d’achat immobilier : au moment de la signature de l’acte authentique. C’est-à-dire au rendez-vous final chez le notaire, lorsque vous devenez officiellement propriétaire du bien.

Avant cela, une provision sur frais peut être demandée lors de la signature du compromis ou de la promesse de vente. Cette avance permet de couvrir les premières démarches administratives engagées par le notaire. Son montant est généralement estimé en fonction du prix du bien et des frais à prévoir.

Le jour de la signature définitive, le paiement doit être effectué par virement bancaire. Les notaires n’acceptent pas les paiements en espèces ni par chèque au-delà d’un certain montant, pour des raisons de sécurité et de réglementation.

Une fois l’acte signé et les fonds versés, le notaire se charge de répartir les sommes : il reverse les taxes et droits de mutation à l’État, paie les débours nécessaires et perçoit ses émoluments. Le bien vous appartient officiellement, et il ne vous reste plus qu’à récupérer les clés !

Les options de financement des frais de notaire

Payer les frais de notaire peut représenter un défi, surtout lorsqu’ils s’ajoutent au coût déjà conséquent d’un achat immobilier. Heureusement, plusieurs solutions existent pour alléger cette charge et mieux répartir les dépenses.

  • Intégrer les frais de notaire dans votre prêt immobilier : Certaines banques acceptent de financer ces frais en les intégrant dans le crédit immobilier. Cette solution vous permet d'éviter de mobiliser votre épargne et de lisser la dépense sur la durée du prêt.
  • Contracter un prêt personnel : Si votre banque refuse d’inclure les frais de notaire dans votre emprunt principal, un prêt personnel complémentaire peut être une alternative.
  • Apport personnel : Puiser dans son épargne personnelle ou dans un plan d’épargne tel qu’un PEL (Plan Épargne Logement) peut être une solution intéressante. Certains dispositifs permettent d'obtenir des conditions de prêt avantageuses.
  • Aides et dispositifs spécifiques : Selon votre projet immobilier, vous pouvez bénéficier d’aides telles que le Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour l’achat d’un bien neuf ou d’un logement ancien à rénover. Certaines collectivités proposent également des aides locales.

L'impact des frais de notaire sur l’emprunt immobilier

Les frais de notaire ne se contentent pas d’alourdir le coût total d’un achat immobilier, ils influencent aussi directement le montant de votre emprunt immobilier. En effet, ces frais ne sont généralement pas financés par les banques dans le cadre d’un crédit immobilier classique. Cela signifie qu’il faut avoir cette somme en apport personnel, ce qui peut complexifier un projet d’achat, notamment pour les emprunteurs dont l’épargne est limitée.

Si vous empruntez avec un budget serré, il est important d’intégrer ces frais dès le début de votre réflexion. Par exemple, pour un logement ancien à 200 000 €, avec des frais de notaire d’environ 7 %, il faudrait prévoir environ 14 000 € en plus du prix du bien. Un montant qu’il faut pouvoir financer en dehors du prêt.

Heureusement, des solutions existent. Certaines banques acceptent d’inclure ces frais dans l’emprunt sous certaines conditions, généralement avec un taux légèrement plus élevé. Une autre stratégie consiste à optimiser son plan de financement, notamment en négociant un taux plus bas sur son crédit ou en débloquant des aides comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour certains profils d’acquéreurs.

Peut-on réduire les frais de notaire ? Les astuces à connaître

Quels éléments négocier pour diminuer la facture ?

Bonne nouvelle : certains frais liés à votre achat immobilier peuvent être optimisés ! Voici les principaux leviers sur lesquels vous pouvez agir pour alléger la note :

  • Négocier les honoraires de l’agence immobilière : Si vous passez par une agence, ses frais sont librement négociables. Une réduction de 1 à 2 % peut déjà représenter plusieurs milliers d’euros économisés.
  • Réduire la base taxable des frais de notaire : Les frais sont calculés sur le prix d’achat du bien. Vous achetez avec une cuisine équipée ou un mobilier intégré ? Demandez à séparer leur valeur dans l’acte de vente, cela diminuera la base imposable.
  • Choisir un bien neuf : Les frais de notaire dans l’ancien sont d’environ 7 à 8 % du prix d’achat, contre seulement 2 à 3 % pour un bien neuf. Une différence qui peut alléger significativement votre budget.
  • Négocier avec le notaire : Ses émoluments sont réglementés, mais certains frais annexes (comme les frais de dossier ou certaines prestations additionnelles) peuvent être ajustés.
  • Comparer les offres de financement : Un taux d’emprunt plus bas peut compenser le poids des frais de notaire. Pensez à mettre les banques en concurrence pour obtenir les meilleures conditions.

La distinction entre frais de notaire et meubles dans l’achat

Lors d’un achat immobilier, il est important de distinguer les frais de notaire des meubles inclus dans la transaction. Pourquoi ? Parce que les frais de notaire sont calculés uniquement sur la valeur du bien immobilier, et non sur les meubles vendus avec.

Si le logement est équipé (cuisine aménagée, électroménager, mobilier fixe…), il est possible de déduire la valeur de ces éléments du prix d'achat déclaré à l’acte. Cela réduit alors la base de calcul des frais de notaire, qui s’élèvent en moyenne entre 7 % et 8 % pour un bien ancien et 2 % à 3 % pour un bien neuf.

Attention cependant, cette valeur des meubles doit être justifiée avec un inventaire détaillé et un montant cohérent avec le marché. En général, il est admis que la valeur des meubles ne dépasse pas 5 % à 10 % du prix du bien.

Les exonérations possibles et cas particuliers

Saviez-vous qu’il existe des situations où vous pouvez bénéficier d’une exonération partielle ou totale des frais de notaire ? Selon le type de bien, votre statut ou encore votre projet immobilier, vous pourriez alléger cette charge et optimiser votre investissement. Voici les principaux cas à connaître.

Si vous achetez un logement neuf, bonne nouvelle : les frais de notaire sont bien inférieurs à ceux de l’ancien. Au lieu des 7 % à 8 %, ils ne représentent que 2 % à 3 % du prix d’achat. Cette différence s’explique par l’absence de droits de mutation classiques, remplacés par des frais réduits (environ 0,715 %).

Vous achetez en Vente en l'État Futur d'Achèvement (VEFA) ? Certaines collectivités proposent une exonération partielle de la taxe foncière pendant les deux premières années, ce qui peut réduire considérablement votre charge financière au début de votre acquisition.

Si vous investissez dans certaines zones, notamment en zones ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) ou en périmètre de revitalisation, des dispositifs d’abattement ou d’exonération sur les frais de mutation peuvent s’appliquer. Par exemple, la taxe départementale est parfois réduite à 0,715 % au lieu des 4,50 % habituels.

Dans le cadre d’une donation ou d’une succession, les frais de notaire sont généralement réduits par rapport à une transaction classique. Selon le lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire, certains abattements fiscaux peuvent même permettre une exonération totale.

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Frais de notaire et financement immobilier : Ce qu’il faut savoir

Oui, il est possible d’inclure les frais de notaire dans votre crédit immobilier, mais sous certaines conditions. Les banques financent généralement uniquement le prix du bien, vous demandant donc un apport personnel pour couvrir ces frais. Toutefois, certains établissements acceptent de les intégrer au prêt, notamment si vous avez un bon profil emprunteur ou une capacité de remboursement solide.

Attention cependant, financer les frais de notaire via votre crédit augmente le montant total emprunté et, par conséquent, le coût global de l’opération. Cela peut aussi influer sur votre taux d’endettement et réduire votre capacité d’emprunt pour d’autres projets. Certaines banques appliquent un taux légèrement plus élevé pour ce type de prêt, ce qui peut impacter le coût final de votre achat.

Les aides et subventions pour réduire ces frais

Bonne nouvelle : il existe plusieurs aides et subventions pour alléger les frais de notaire et faciliter votre achat immobilier ! Certaines sont accordées sous conditions de ressources, d’autres dépendent du type de bien ou de la localisation. Voici les principales options à connaître.

  • Le prêt à taux zéro (PTZ) : Réservé aux primo-accédants qui achètent un logement neuf ou ancien avec travaux, ce prêt sans intérêts permet de financer une partie du bien et ainsi de conserver plus d’épargne pour les frais annexes.
  • Les aides des collectivités locales : Certaines mairies et régions proposent des dispositifs d’aide à l’accession, comme des subventions ou des exonérations partielles de droits de mutation.
  • L’exonération des frais de notaire pour un achat en zone ANRU : Si vous achetez un bien en zone de rénovation urbaine, vous pouvez bénéficier d’un abattement significatif sur les droits de mutation.
  • Les frais réduits pour l’immobilier neuf : Les frais de notaire sont nettement plus bas pour un logement neuf (entre 2 % et 3 % du prix d’achat) par rapport à un bien ancien.

Impact de la localisation du bien sur les frais de notaire

La localisation du bien immobilier joue un rôle clé dans le calcul des frais de notaire, principalement en raison des variations des droits de mutation. En effet, ces taxes, également appelées droits d’enregistrement, sont fixées par les départements et peuvent différer d’une région à l’autre.

Dans la majorité des départements, les droits de mutation s’élèvent à 5,80 % du prix d'achat, mais certains peuvent appliquer un taux réduit de 5,09 %. Cette différence, même minime, peut représenter une économie non négligeable, surtout pour des biens de grande valeur.

Autre facteur à prendre en compte : l’achat d’un bien en zone ANRU (Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine) ou en zone de revitalisation rurale. Ces secteurs bénéficient parfois d’exonérations partielles ou totales sur les droits de mutation, réduisant ainsi notablement les frais de notaire.

Estimer ses frais de notaire : Outils et simulateurs

Avant de vous lancer dans l’achat d’un bien immobilier, il est essentiel de bien anticiper les frais de notaire. Heureusement, plusieurs outils en ligne permettent de les estimer rapidement et avec précision. Voici une sélection des meilleurs simulateurs pour vous aider à y voir plus clair.

  • Service-public.fr : Le site officiel du gouvernement propose un outil fiable et mis à jour régulièrement pour calculer les frais de notaire selon le type de bien et sa localisation.
  • Notaires.fr : Le site du Conseil Supérieur du Notariat met à disposition un simulateur détaillé prenant en compte toutes les composantes des frais (taxes, émoluments, débours…).
  • Pap.fr : Idéal pour une simulation rapide et facile d’accès, cet outil est parfait pour une première estimation avant d’aller plus loin.

Les erreurs fréquentes à éviter lors du calcul

Lors du calcul des frais de notaire, certaines erreurs peuvent gonfler la facture ou fausser votre estimation.

Pour éviter les mauvaises surprises, voici les pièges les plus courants à contourner.

  • Ne pas inclure les frais annexes : Les frais de notaire ne se résument pas aux droits de mutation et aux émoluments. Il faut aussi prendre en compte les débours (frais administratifs, publication d’actes…) qui peuvent représenter plusieurs centaines d’euros.
  • Oublier la distinction entre neuf et ancien : Les frais de notaire sont bien plus élevés sur un bien ancien (7 % à 8 %) que sur un bien neuf (2 % à 3 %). Une confusion sur ce point peut fausser votre budget.
  • Ne pas déduire la valeur du mobilier : Si votre achat inclut des éléments comme une cuisine équipée ou des meubles, leur valeur peut être déduite du prix du bien, réduisant ainsi la base de calcul des frais.
  • Se fier à un seul simulateur : Les outils en ligne donnent des estimations générales. Pour une analyse précise et personnalisée, mieux vaut solliciter un expert.
  • Négliger les exonérations : Certains cas permettent de réduire les frais, notamment pour les biens en zone ANRU ou en cas d’achat en VEFA. Renseignez-vous pour en profiter !

Avec Skarlett, vous bénéficiez d’une estimation juste et transparente, pour anticiper sereinement vos frais et optimiser votre budget d’achat immobilier.

Pourquoi demander une estimation détaillée à un notaire ?

Faire estimer un bien immobilier, c’est bien. Mais obtenir une estimation détaillée par un notaire, c’est encore mieux ! Pourquoi ? Parce qu’un notaire ne se contente pas de donner une valeur approximative. Il réalise une analyse fine en prenant en compte plusieurs critères : l’état du marché, la localisation, les caractéristiques du bien et même la réglementation en vigueur. Résultat : une évaluation fiable qui reflète la juste valeur de votre bien, essentielle pour vendre au bon prix ou optimiser votre projet financier.

Une estimation notariée est aussi un atout pour sécuriser une transaction. Contrairement aux évaluations d’agences immobilières, souvent influencées par un objectif de vente, celle d’un notaire est totalement indépendante. Cela peut être un argument de poids en cas de négociation ou pour justifier un prix devant un acheteur, une banque ou un fisc.

Besoin d’une évaluation fiable pour anticiper vos projets immobiliers en toute sérénité ? Skarlett vous accompagne pour simplifier vos démarches et vous garantir une estimation précise et transparente. Faites confiance à nos experts pour vous guider vers les meilleures solutions financières et immobilières adaptées à vos besoins.

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