Extraction dentaire, dites au revoir à votre dent mais pas à votre porte-feuille !
Découvrez comment maximiser le remboursement de l'extraction dentaire avant que la douleur ne soit trop forte.
Un bien difficile moment qu’un deuil, et pour ne rien arranger, l’administratif et le financier complique encore plus cette période difficile. Les frais d’obsèques peuvent s’avérer extrêmement élevées. Skarlett vous propose d’alléger autant que faire se peut ce moment délicat en vous donnant des pistes sur le paiement des frais d’obsèques.
Tout d’abord, que sont-ils ? Les frais d’obsèques peuvent comprendre plusieurs choses :
Les prix sont donnés à titre indicatif et dépendent des pompes funèbres, mais aussi de plusieurs autres facteurs comme le mode d'obsèques, ou encore la région des funérailles.
Auquel on peut rajouter 100 à 800€ pour des obsèques religieuses.
Pour un total approximatif d’environ 3000 à 8000€ selon le type de funérailles, en fonction des choix spécifiques et des services additionnels. Les coûts moyens en France sont entre 3 800 € pour une crémation à 4 300 € pour une inhumation.
Si le solde bancaire du défunt ne suffit pas, c’est aux héritiers de prendre en charge les frais d’obsèques même s’il n’y a aucun liens affectifs et même en cas de renoncement à la succession. C’est une obligation au même titre que l’obligation alimentaire.
La seule exception légale est si la personne décédée a gravement manqué à ses obligations envers l’héritier.
Si la famille du défunt ne dispose pas de ressources suffisantes, le maire de la commune où a eu lieu le décès évalue leur situation financière. S'il juge qu'il y a un manque de moyens, la commune prendra en charge les frais d'obsèques. Dans ce cas, c'est la mairie qui choisit l'entreprise de pompes funèbres chargée d'organiser les funérailles.
Il est possible de solliciter la mutuelle du défunt s’il avait souscrit à une assurance obsèques de son vivant, les fonds de cette assurance peuvent être utilisés pour couvrir les frais d'obsèques. Cela peut inclure le paiement direct à l'entreprise de pompes funèbres ou un remboursement à la famille après présentation des factures.
Certaines mutuelles, assurances décès ou assurance vie prévoient une clause permettant le remboursement des frais d'obsèques. Dans ce cas, la famille peut soumettre les factures à l'assureur pour obtenir un remboursement partiel ou total, selon les modalités du contrat.
Le capital décès est une prestation versée aux personnes à la charge du salarié décédé ou à sa famille, sous certaines conditions. Pour y avoir droit, le défunt devait être salarié, au chômage et percevoir une allocation de Pôle emploi, titulaire d'une pension d'invalidité ou bénéficiaire d'une rente d'incapacité permanente durant les 3 mois précédant son décès. Si le défunt ne remplissait plus ces critères depuis moins de 12 mois, le droit au capital décès existe également mais sous d’autres conditions.
Le montant du capital décès est fixé par décret et revalorisé chaque année. Au 1er avril 2024, ce montant est de 3 910 €.
Si le défunt était à la retraite depuis plusieurs années, les critères pour le droit au capital décès ne seraient normalement pas remplis, car il n'exerce plus une activité salariée ni ne perçoit d'allocation de Pôle emploi. Cependant, il peut être judicieux de vérifier s'il existe des dispositions spécifiques prévues par les régimes de retraite complémentaire ou d'autres accords collectifs qui pourraient éventuellement prévoir des prestations en cas de décès d'un retraité.
Attention : Le capital décès n’est pas versé de façon automatique. Il faut en faire la demande auprès de la caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM).
La Caisse d'Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) peut apporter une aide financière pour les frais d'obsèques, mais uniquement si le défunt n'a pas perçu sa pension de vieillesse le mois précédant son décès. Cette assistance est versée à ses ayants droit après présentation de documents justificatifs, tels que l'acte de décès et la facture des obsèques acquittée. Il est conseillé de contacter la CARSAT pour obtenir des informations précises sur les conditions et les modalités de cette aide.
En cas de décès d'un demandeur d'emploi, le conjoint survivant peut demander une allocation décès à l'agence Pôle emploi dont dépendait le défunt. Cette allocation est octroyée sous réserve que le défunt était en cours d'indemnisation, en période de différé d'indemnisation ou en délai d'attente au moment du décès. Le montant de cette allocation correspond à 120 fois l'allocation journalière perçue ou devant être perçue par le défunt. De plus, en présence d'enfants à charge, une majoration est accordée pour chaque enfant, équivalant à 45 fois le montant de l'allocation journalière par enfant à charge.
Si vous sentez que vous avez besoin d’aide à n’importe quelle étape de votre deuil et que vous n’avez pas les moyens d’entamer une thérapie, vous pouvez contacter des numéros par téléphone où des personnes seront à votre écoute ou assister à des réunions de groupes d’entraide :
La Croix-Rouge Écoute : 0 800 858 858
La Fédération Européenne Vivre Son Deuil : 06 15 14 28 31 / fede.vivresondeuil@gmail.com
Vous pouvez aussi vous renseigner sur le dispositif Mon soutien psy qui peut vous permettre de suivre jusqu’à 8 séances d’accompagnement psychologique.
Je veux les clés pour une retraite dorée !
En vous inscrivant, vous acceptez notre politique de confidentialité.